Tunisie : le droit des femmes est-il la pierre de touche de la démocratie ?

C'est une chronique de Laure Adler qui me semble mériter écoute et discussion.

La question est elle restrictive à la Tunisie ?
Si oui, à part soutenir les femmes tunisiennes, de la manière dont chacun pourra le faire selon ses moyens, je ne vois rien d'autre à dire.
Juste que c'est à cause de la démocratie que la situation en est arrivée là !!!
Il est facile, par le fait même de la démocratie de faire passer des principes non démocratiques si le peuple n'est pas consulté régulièrement sur des sujets tels que celui-ci. Les pressions de tous poils, au sein d'un gouvernement tel qu'il est constitué dans le cadre démocratique (constituel), ne sont pas visibles pendant les élections, elles apparaissent après, au moment où l'on édicte des lois, mais trop tard, pour les électeurs ... ils ne seront plus consultés ... sur aucun des nouveaux projets de lois ...
La démocratie prouve encore qu'elle n'est plus applicable, aujourd'hui, dans l'état actuel mondial si l'on est encore attaché à la souveraineté du peuple.
La religion pourrait être mise en question dans ce cas tunisien, mais l'on sait depuis des siècles que les religions sont encore des jeux de pouvoirs sur les esprits, les religieux voulant maintenir leurs privilèges au sein de leur communauté, toutes religions confondues. Même dans les religions où "le gourou" se veut le plus neutre possible, donnant l'impression de laisser son disciple chercher sa voix par lui-même, et refusant tout culte de sa personnalité. Une méthode comportementale très habile, mais efficace, en fait, tout tourne autour des discours de ce soi-disant "sage", et l'on en fait un demi-dieu !
Mais je m'écarte du sujet.
Je n'ai pas encore parlé de la femme (en général), pierre de touche de la démocratie. que veut dire pierre de touche ?
Il n'y a rien à dire de la femme /démocratie.
Il ne devrait plus y avoir de discussions sur ce thème unique de la femme "politique". Au moins en France. Les femmes ne devraient plus à avoir à se justifier de leurs positions, de leurs engagements, de leurs choix, ...
Imaginez l'inverse : le droit des hommes est-il la pierre de touche de la démocratie ?
ou encore : le droit des personnes âgées est la pierre de touche de la démocratie ?
etc ...

Poser une telle question revient à porter la responsabilité sur uniquement les femmes, alors que c'est ensemble que le changement pourra se produire, et non avec un comportement d'un coté masculin et de l'autre féminin.
Il a bien été dit qu'en chaque être humain, il y avait des parts féminines et masculines à la fois, et j'en suis convaincue. Donc, faut arrêter de parler séparément des hommes/femmes.

Quant à la démocratie, n'y croyant plus, c'est donc ailleurs (utopia) que le changement doit s'opérer, cet ailleurs où hommes/femmes n'auront plus à justifier de leur sexe !!!! mais de tout autres compétences utiles aux changements. En vivant déjà cette unification sexuelle, cela donne exemple pour d'autres formes de relations, d'autres manières de vivre collectivement (vie en société, et pas vivre en communauté ! c'est ma définition de vie collective).

JeH Lou a écrit:La question est elle restrictive à la Tunisie ?

Pas du tout. Mais la chronique de Laure Adler portait sur le Tunisie ; c’est donc ce qui m'a déclenché.